Le département affaires sociales de la FICIME a réuni mi-mars les entreprises adhérentes de l’import-export pour leur présenter la démarche de révisions par la commission paritaire des classifications dans l’import-export, le planning envisagé, et les premières définitions des critères classants, en collaboration avec Pascal SAUNIER, du cabinet RECIF, qui accompagne la commission paritaire dans cette révision.

Pour rappel, la dernière révision de la classification date d’un accord vieux de 15 ans puisque signé le 2 mars 2009. Or, l’augmentation du SMIC a été telle que beaucoup de grilles de minimas conventionnels ont été écrasées remettant en cause le lien hiérarchique entre les différents niveaux de qualification qui étaient corrélés à des rémunérations hiérarchisées. Un effort doit être fait pour redonner du sens à la grille des coefficients employés avec un maintien d’écart minimum entre les coefficients. En parallèle, lors de l’adoption de la loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise, il a été rappelé que la classification des emplois représente un enjeu traditionnel important de la négociation collective de branche, le code du travail prévoyant une obligation quinquennale de négocier sur l’examen de la nécessité de réviser les classifications, en prenant en compte l’objectif d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de mixité des emplois. Cette mesure est particulièrement suivie par le Gouvernement.