Poursuite du plan d’action de la FICIME face à la possible interdiction de certains emballages plastiques en 2025

Après avoir mené auprès de ses adhérents une enquête qui a permis d’évaluer les quantités des emballages styréniques mis en marché en France et d’établir un constat de faible substituabilité, la FICIME met en œuvre son plan d’action visant à prévenir leur potentielle interdiction. À compter du 1er janvier 2025, en application de l’article 23 de la loi Climat et résilience, ces emballages seront en effet interdits sauf à disposer d’une filière de collecte et de recyclage à une échelle industrielle. Face à cette échéance, la FICIME a, dès le printemps 2023, invité ses adhérents à réfléchir à des pistes de substituts lorsque cela est possible, en particulier pour les petits éléments de calage.

D’autre part, concernant les gros éléments de calage qui s’avèrent peu substituables, elle a établi un état des lieux des initiatives déjà existantes ou en développement sur ce sujet puis a rencontré à plusieurs reprise les responsables du pilotage du projet CREASTYR. Ce collectif de plusieurs secteurs professionnels fortement dépendant des emballages en polystyrènes expansés (PSE) ou extrudé (XPS) poursuit des pistes pour massifier la collecte de ces déchets et organiser un recyclage efficace.

La FICIME a en parallèle rencontré les éco-organismes CITEO et LEKO pour discuter de leur positionnement sur les modes de collecte de ce type de déchets et de leurs liens avec le projet CREASTYR. Le compte-rendu de ces échanges a été présenté lors de la Commission Environnement de la FICIME le 19 septembre.