Des temps de trajet plus longs.

Selon l’Insee (ici), les travailleurs frontaliers font des trajets environ 2,5 fois plus longs que les autres pour se rendre au travail (34 km contre 14 km). Plus encore, un travailleur frontalier sur cinq parcourt plus de 50 km pour se rendre au travail. Il en résulte une grande disparité au regard de l’empreinte carbone des frontaliers et des non-frontaliers puisque les trajets des premiers génèrent 2,4 fois plus de CO2 que ceux des seconds. Enfin, ce sont les trajets des frontaliers vers le Luxembourg et l’arc jurassien suisse qui sont généralement les plus longs.