Suite à l’introduction à travers le monde de mesures de confinement liées au COVID-19, le produit intérieur brut (PIB) réel de la zone OCDE a diminué de 1,8% au premier trimestre de 2020.

Il s’agit de la plus forte baisse depuis la contraction de 2,3% au premier trimestre de 2009, au plus fort de la crise financière, selon des estimations provisoires.

Parmi les sept grandes économies, le PIB a significativement chuté en France et en Italie, où les mesures de confinement ont été les plus strictes et mises en œuvre plus tôt (respectivement de moins 5,8% et moins 4,7%, contre moins 0,1% et moins 0,3% au trimestre précédent).

Dans la zone euro et dans l’Union européenne, le PIB a diminué respectivement de moins 3,8% et moins 3,3%, contre une croissance de 0,1% et 0,2% au trimestre précédent.

La croissance du PIB en glissement annuel pour la zone OCDE est tombée à moins 0,8% au premier trimestre de 2020, après une croissance de 1,6% au trimestre précédent.

Parmi les sept grandes économies, les États-Unis ont enregistré la croissance annuelle la plus élevée (0,3%), tandis que la France a enregistré la plus forte baisse annuelle (moins 5,4%).