Les actuelles tensions, jamais connues, sur le fret maritime impactent durement de très nombreuses entreprises ; notamment, les 450 entreprises internationales présentes en France, acteurs essentiels de l’import-export et qui adhèrent à la FICIME (Fédération des entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique).

Ces dernières réalisent sur le territoire national 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Interrogées par la FICIME, dans le cadre d’une enquête réalisée en avril 2021, ces entreprises (adhérentes aux syndicats regroupées au sein de la FICIME) soulignent qu’elles subissent une triple peine :

  1. Envolée du prix des matières premières et des composants du fait de la pénurie mondiale.
  2. Inflation du coût du fret maritime.
  3. Retards de livraison de 6,5 semaines en moyenne, pouvant aller jusqu’à 12 semaines.
Un impact économique majeur pour les entreprises

En effet, les contrats de vente dans le BtoB ou dans les marchés publics, mentionnent des pénalités de retard. Compte tenu des retards subis, celles-ci peuvent être ou sont déjà appliquées. Elles représentent en moyenne 7% du CA et peuvent aller jusqu’à 25% du CA.

En conséquence, la FICIME demande à ce que les pénalités de retards dans les commandes publiques soient suspendues.

Dans les contrats d’économie privée, le Gouvernement, qui suit de près le dossier, incite à la solidarité entre les acteurs d’une même filière afin que les pénalités de retard soient suspendues. Cela permettrait de contenir les risques d’augmentation de prix ou de barèmes qui pourraient affecter les utilisateurs, voire le consommateur final.