L’Arcep vient de mettre en ligne une version élargie de son baromètre de la transition vers IPv6.

Le déploiement et surtout les activations d’IPv6 sont très inégaux en France.

Une bonne partie des prévisions (jusqu’en 2022) transmises par les opérateurs à l’Arcep ne sont pas favorables et presque tous les maillons de la chaîne sont responsables.

Le régulateur tire la sonnette d’alarme : « d’ici fin 2019, le stock d’adresses IPv4 disponibles sera épuisé, et Internet cessera de grandir ».

L’Arcep s’est penchée sur l’ensemble des acteurs. Un premier bilan global permet de se rendre compte que la migration vers IPv6 des ordinateurs, tablettes et smartphones qui est « totale ou élevée », alors qu’elle est « faible ou nulle » sur les objets connectés.