La FICIME, Fédération des Entreprises Internationales de la Mécanique et de l’Electronique, publie une étude approfondie sur les flux économiques et la création de valeur ajoutée, secteur par secteur, en France, visant à identifier le rôle des importations dans cette création.

Cette étude a été confiée à Nicolas Bouzou, économiste et fondateur du cabinet d’études économiques Asterès, qui a bénéficié d’une indépendance complète dans la conduite de ses analyses. Si le solde du commerce extérieur est déficitaire depuis plusieurs années (le déficit est stable en avril et s’établit à 5,0 milliards d’euros / Exportations : 41,6 Mds€ / Importations : 46,5 Mds€ *), il ne faut pas pour autant dénigrer les importations. Ce rapport met en lumière leur rôle positif dans l’économie.

Les 3 points forts des importations

Les importations s’avèrent essentielles au développement et à la prospérité des pays. La France ne fait évidemment pas exception.

1. Les importations garantissent une formidable diversité de choix pour les consommateurs, qui en retirent du bien-être, et les entreprises, qui en retirent de la compétitivité par la qualité.

2. Elles promeuvent la concurrence des marchés. Il en résulte une régulation des prix favorable au pouvoir d’achat des ménages, à l’emploi et à la compétitivité-prix des producteurs locaux.

3. Rendant les entreprises plus compétitives et innovantes, les importations constituent un puissant moteur d’exportations.

« Critiquées, les importations sont pourtant un moteur de la croissance économique. C’est ce que démontre notre étude. Les importations ont un impact positif indéniable sur la croissance en France. Notre rôle à la FICIME, est de combattre les idées reçues et de défendre la cause des importations au service de notre économie auprès des pouvoirs publics. », analyse Alain Rosaz, Président de la FICIME.

« Les importateurs sont au mieux perçus comme inutiles, au pire, comme des voleurs d’emplois. Pourtant, on peut imaginer ce que serait l’économie française si nos entreprises ne pouvaient pas importer tous ces biens durables et ces biens d’équipement. Pour le coup, notre compétitivité et nos emplois seraient vraiment affectés. Il est donc temps de considérer que les importateurs ne sont pas des concurrents mais font partie de la chaine de valeur de l’industrie française. », analyse Nicolas Bouzou, économiste et fondateur du cabinet Asterès.